Petits et grands,
nos gourmands seront ravis...
Pour 4 grandes coques achetées
Jérôme vous offre une petite...
Là aussi, tout le monde n'est pas d'accord, certains parlent du 1er Dimanche de Janvier et d'autres du 6 Janvier. Mais alors quand ?
En faisant quelques recherches, j'apprends que jusque dans les années 60, le 6 Janvier, l'Épiphanie, était un jour férié. Le gâteau était généralement partagé et célébré le 5 au soir. Mais le Vatican, entre 1962 et 1965, décide de célébrer l'Épiphanie le premier Dimanche suivant le 1er Janvier.
Pourtant cette fête et le partage de la galette, n'a strictement rien à voir avec la religion, même si les chrétiens la mangent lors de l'Épiphanie et célèbrent les rois mages.
Il semblerait que l'origine de cette fête, remonte aux Saturnales célébrées à l'époque Romaine, un roi était alors élu et donnait des gages.
Au moment du solstice d'hiver, comme pour revivre l'âge d'or, maîtres et esclaves mangeaient à la même table sur un pied d'égalité. Ils utilisaient alors la fève d'un gâteau pour tirer au sort le roi du festin, "Saturnalicius princeps" (Prince des Saturnales ou du désordre). Le "roi d'un jour" avait le pouvoir d'exaucer tous ses désirs pendant la journée.
Pour assurer la répartition aléatoire des parts, il semblerait, que déjà à cette époque, c'était au plus jeune de passer sous la table, appelé Phébé (Apollon) pour l'occasion. Il distribuait alors les parts sans les voir avec pureté.
Une fois la fève trouvée et le "roi" couronné, chacun se déborde à boire, manger et danser.
Sans jour férié pour nous rappeler la date, ne retenons que la tradition et partageons la galette plusieurs fois dans le mois.
Il reste encore beaucoup d'histoires autour de cette galette, en voici seulement la Genèse. La suite?
L'année prochaine... Promis. Là, j'ai des coques à préparer.